La Diablesse et son enfant

Marie Ndiaye

Partition pour deux interprètes : une comédienne et une danseuse

Un conte  de sagesse d’une envoûtante étrangeté qui donne à réfléchir sur la peur du handicap, la violence des préjugés, les ravages de la rumeur, et la force de l’amour…

Spectacle tout public à partir de 7 ans
Durée du spectacle : 40 minutes
Dossier pédagogique disponible sur demande pour les interventions jeune public scolaire
Contact Artistique : 06 86 67 36 18

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L’histoire

La diablesse va de maison en maison, réclamant son enfant, qu’elle a perdu . Mais dès qu’on s’aperçoit qu’au lieu des pieds, la diablesse a des sabots, comme ceux d’une chèvre, les portes se referment, on éteint la lumière et on tremble dans le noir.

La diablesse se souvient que, du temps où son enfant était présent, elle n’avait pas des sabots, mais des pieds. Elle vivait aussi dans une maison qui a disparu,et elle s’est réfugiée dans la forêt.

Finalement, la diablesse décide de prendre pour enfant le premier qu’elle rencontrera. C’est une petite fille aux pieds difformes, chassée par les villageois persuadés que les « petits pieds mal formés vont tourner en sabots « .

La petite fille accepte la diablesse comme mère et, soudain les sabots de cette dernière redeviennent des pieds, tandis que sa maison réapparaît.

 

Intentions de mise en scène :

-          Respecter l’intégralité et l’intégrité du texte de Marie Ndiaye.

-          Faire toute sa place à la parole narrative (voix in le plus souvent).

-          Conserver l’ambiguïté du personnage central et la dimension fantastique du récit.

-          Confier le rôle de la Diablesse à une danseuse pour « glorifier » son « pas léger » et « dansant », malgré la pesanteur dite des sabots diaboliques.

-          Rendre première et centrale la quête de la Diablesse – recherche de l’enfant perdu – par la présence initiale et récurrente d’une berceuse, musique unique du spectacle, voix humaine empreinte de douceur.

-          Rendre palpable par la lumière l’omniprésence de la Nuit, tout à la fois cadre et personnage du récit.

-          Sur le plan scénographique, un seul élément concret, une « maison de poupée », qui prendra vie à la fin du récit, source de lumière et de chaleur. Pour le reste : lumière, parcours, et géographie des corps.

-          Privilégier toujours la force poétique et le poids de l’Humain.

Distribution

Mise en scène et scénographie : Françoise Delile- Manière
Interprétation : Sophie Barros et Nathalie Lhoste-Clos
Création lumière : Laurent Aranda